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La Génération Z à la conquête du monde de l'entreprise

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by
Alicja King

Dingues de technologie?

Faut-il en déduire pour autant que les GenZ sont férus de technologie, incapables de se passer de leur smartphone et d’une connexion internet? Oui et non. Ils vérifient leur smartphone au moins 5 fois par heure, et 70 % d’entre eux le regardent… toutes les deux minutes! Mais ils sont aussi plus intéressés par le potentiel des nouvelles technologies: selon une étude britannique, 71 % des Centennials — l’autre nom de la génération Z — sont fortement intéressés par la réalité virtuelle, alors que les Millennials — la génération Y — ne sont que 58 % à ressentir la même chose. Autant dire qu’avec eux, la réalité virtuelle sera certainement un élément clé de leur future formation.

Mais attention, malgré qu’ils soient tombés dans le chaudron digital dès le berceau, les GenZ ne sont pas pour autant des consommateurs passifs de technologie! Bien sûr, 72 % des Centennials regardent YouTube quotidiennement — contre 52 % de leurs aînés. Mais ils sont aussi plus de 50 % à créer eux-mêmes du contenu, et 37 % rêvent de devenir des YouTubers célèbres. Leur préférence pour l’action se reflète d’ailleurs dans leur vision de la technologie: pour eux, il s’agit d’un outil, et non d’un objet de consommation. Ce qui est important, c’est l’accès qu’elle procure à la communication, aux échanges, à l’apprentissage sous toutes ses formes et, bien sûr, aux loisirs.

L’individualisme éthique

Si la génération Y a parfois été qualifiée de “me-generation” (la génération “moi”) par les sociologues, les Centennials, pour leur part, ont choisi une autre forme d’individualisme. Ancré dans la recherche de la vérité et dans l’acceptation d’autres points de vue, il est avant tout basé sur l’expression de l’individualité — une mauvaise nouvelle pour les marques de mode — et la mobilisation pour des causes qui lui tiennent à cœur. Les communautés sont aussi très importantes pour cette génération, mais avec une différence marquée: ces communautés se structurent autour de causes et d’intérêts communs, et non autour de l’origine, du statut socio-économique ou de l’éducation. Les GenZ aiment appartenir à différents groupes, et valorisent le dialogue, au point d’accepter beaucoup plus les opinions différentes des leurs.

Une carrière pleine d’éthique et de sens

Dans leur rapport au travail les Centennials se distinguent aussi de la génération qui les précède. Plus qu’un salaire élevé, ils recherchent avant tout la sécurité et la stabilité, et cherchent dès le début de leur carrière à se constituer des économies. Moins attirés par la carrière de free-lance que leurs prédécesseurs, ils sont cependant nombreux à vouloir créer leur propre entreprise. Fait étonnant pour une génération aussi nouvelle sur le marché du travail, 42 % des GenZ entre 17 et 23 ans ont déjà un emploi, ce qui constitue un record. Très sensibles aux questions éthiques et au respect de leurs valeurs, ils choisissent aussi soigneusement leur employeur que les marques qu’ils achètent: ils veulent un employeur qui a un impact positif sur le monde qui l’entoure. Plus motivés par le travail individuel que par le boulot en équipe, ils veulent avoir l’occasion de montrer leur valeur en menant à bien les projets qu’on leur confie. Cette tendance se retrouve dès le recrutement: ils ont besoin de pouvoir montrer leur personnalité et ce qui les rend uniques. Dites donc adieu aux CV préformattés et bonjour aux vidéos personnalisées (et aux références à la culture des réseaux sociaux) et aux interviews en face-à-face. D’ailleurs, habituez-vous au face-à-face dans le quotidien professionnel, car, surprise surprise, d’après une étude publiée par LinkedIn, 84 % des Centennials préfèrent l’interaction directe au téléphone ou à la messagerie instantanée quand il s’agit de communiquer avec leurs collègues ou leurs responsables!

Coacher plutôt que gérer

Conséquence de leur envie de progresser et de montrer leur valeur, les GenZ souhaitent participer aux décisions. Plutôt qu’un management à l’ancienne, ils seront donc plus à l’aide sans un environnement où ils seront accompagnés, coachés et formés pour grandir dans leur rôle. Ils ont grandi avec la “gig economy” des Uber, TaskRabbit et Upwork, et n’hésitent pas à jouer de leur statut de micro-influenceurs pour obtenir de petits contrats lucratifs. Des petits jobs et des contrats qu’ils combinent parfois avec leur travail principal. Cette flexibilité et cette tendance à l’indépendance peuvent surprendre, mais à long terme, elle permettra aux entreprises les plus innovantes d’explorer de nouvelles manières de travailler. Contrairement aux GenY, les GenZ ne sont pas vraiment fans d’open space. Au contraire: ils recherchent au travail l’isolation qui leur permettra de mieux se concentrer, ou préfèrent carrément travailler de chez eux. L’open space si cher aux GenY risque donc fort de disparaître prématurément!

Comment accueillir la GenZ ?

Si certains changements ne seront pas mis en place en quelques jours, il existe en tout cas un élément crucial pour la génération Z: l’accès à l’information et aux formations, sous toutes leurs formes. Pour les Centennials, les interactions générées par le social learning revêtent beaucoup d’importance, comme la possibilité de consommer de courtes séquences d’apprentissage, ce qu’on appelle le snack learning. Plus compétitifs que les GenY, les GenZ apprécieront aussi la gamification. Bref, ils sont à la recherche d’expériences d’apprentissages variées qu’ils pourront consommer à leur rythme, selon un programme qui leur convient. Tout ce que myskillcamp peut leur offrir. Envie d’en savoir plus? N’hésitez pas à demander un essai gratuit personnalisé.



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